Le péril nucléaire revien
La menace d’une frappe atomique, reléguée pendant des années au second plan, ressurgit avec vigueur : l’horloge de l’Apocalypse vient d’être maintenue à 90 secondes de minuit, reflet d’un contexte international où la dissuasion redevient centrale.
Au cœur de cette crispation, l’escalade verbale entre Moscou et Washington : début août, le président américain a repositionné deux sous-marins nucléaires « dans les régions appropriées » après une invective de Dmitri Medvedev évoquant la riposte automatique russe. Ce geste symbolique souligne la fragilité d’un dialogue stratégique réduit au strict minimum.
La perspective d’un vide juridique alimente aussi les inquiétudes : à un an de l’expiration de New START, dernier traité plafonnant les arsenaux stratégiques russo-américains, les négociations patinent. Sans nouvel accord avant février 2026, aucune limite n’encadrera plus les vecteurs intercontinentaux des deux puissances.
En Europe, les gouvernements révisent en urgence leurs plans de protection civile. L’Allemagne prévoit de réhabiliter des centaines d’abris anti-bombes d’ici 2028, reconnaissant une préparation « très insuffisante » face à une éventuelle attaque russe.
Sur la péninsule coréenne, Pyongyang a de nouveau testé un ICBM à combustible solide en juillet, démonstration technologique qui réduit le temps d’alerte et complique toute interception. Les analystes évaluent désormais la capacité nord-coréenne à frapper le continent américain comme « crédible ».
Au Moyen-Orient, l’AIEA estime qu’il suffirait de quelques jours à l’Iran pour produire la matière fissile d’une ogive, Téhéran disposant déjà d’un stock permettant jusqu’à neuf bombes si l’enrichissement atteignait 90 %. Les pourparlers avec Washington, ouverts au printemps, n’ont pas inversé cette dynamique.
Enfin, l’Alliance atlantique multiplie les manœuvres de dissuasion : après l’exercice Steadfast Noon, qui a mobilisé plus de soixante appareils capables d’emporter des armes nucléaires, plusieurs États membres débattent d’investissements supplémentaires dans le partage nucléaire et la défense antimissile. L’ombre d’une nouvelle course aux armements, nourrie par l’IA et la militarisation de l’espace, plane sur la sécurité mondiale.

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